La peinture qui chauffe
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Les après-midi de printemps, il fait parfois trop chaud dans un appartement orienté plein ouest. Mais le soir, il fait presque trop frais. Il existe des peintures murales qui régulent cette température. Elles contiennent un matériau à changement de phase (MCP), souvent une huile, une cire végétale ou de la paraffine sous forme de poudre de nanoparticules encapsulées capables de stocker ou céder de l’énergie lorsqu’elles se solidifient ou se liquéfient. Trois chimistes de Protec Industries, à Trégueux dans les Côtes-d’Armor, viennent de mettre au point des systèmes de revêtements thermorégulants applicables sur les sols, les murs et les plafonds. Ce type de revêtement sera beaucoup plus fin (1 mm) que ceux que l’on trouve actuellement sur le marché (5 mm). « Toute la difficulté réside dans la manière de mélanger les MCP avec la peinture, car le risque est d’écraser les capsules. Nous avons conçu une machine adaptée », explique Loïc Barbot, chimiste et gérant de l’entreprise. Ce nouvel équipement, ainsi que le procédé employé et la peinture finale font l’objet d’un brevet qui a été déposé à la fin d’avril. Protec Industries travaille à présent à ce que ses peintures soient complètement biosourcées !
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du magazine Sciences Ouest