Du soleil et du vent pour avoir du froid
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L’utilisation des énergies renouvelables a été analysée au Pôle Cristal de Dinan, en octobre.
Climatiser une pièce, congeler des aliments, refroidir des équipements informatiques. À la maison et dans les entreprises, la production de froid représente un coût énergétique et devra faire appel aux énergies renouvelables dans les années à venir(1). Comment ? Jacques Guilpart, président du comité d’orientation de l’Association française du froid, a présenté un aperçu de la situation aux Rendez-vous du Pôle Cristal(2), à Dinan, le 9 octobre. « La difficulté réside dans la gestion de l’intermittence de ces énergies », dit-il. Que faire quand il n’y a pas de vent ni de soleil ? Selon l’ingénieur frigoriste, les études sur le stockage du froid sont porteuses. À Irstea(3), des chercheurs développent un réfrigérateur à haute inertie thermique(4), qui possède neuf heures d’autonomie pendant lesquelles la dépense énergétique est nulle. « Ajuster la consommation en fonction des aléas de la production en énergies renouvelables s’envisage également », ajoute Jacques Guilpart. Les usagers capables de le faire rapidement sur de courtes périodes pourraient être rémunérés par les distributeurs !
(1)Dans le Plan climat-énergie, l’Europe prévoit notamment que 20 % de la production énergétique provienne des sources renouvelables d’ici à 2020. (2)Unique Centre de ressources technologiques labellisé dans le domaine du froid en France. Lire Sciences Ouest n° 294, janvier 2012. (3)Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture. (4)Dans le cadre du projet Frisbee.
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