J’aime particulièrement les poissons, sur le cerveau desquels je travaille depuis toujours.
Portrait
Neurobiologiste et physiologiste
Probablement vétérinaire, si je n’avais pas loupé le concours oral ; j’étais parti faire du surf... ! J’ai une passion pour les animaux depuis que je suis tout petit. J’ai vécu à Madagascar et je passais beaucoup de temps à plonger sur la barrière de corail. J’aime particulièrement les poissons, sur le cerveau desquels je travaille depuis toujours.
Un certain équilibre que j’ai mis longtemps à trouver. Je sais aujourd’hui quels sont mes objectifs et où se situent mes priorités, entre ma passion pour la recherche, ma famille et mes amis.
Bien entendu. Le hasard joue un grand rôle dans la recherche. L’exemple le plus marquant est certainement ma rencontre avec un chercheur canadien alors que je venais d’entrer au CNRS. Mon séjour dans son laboratoire a été une expérience professionnelle et humaine très profitable dont je mesure toujours les bénéfices : outre l’anglais, j’y ai appris des techniques et j’ai établi des contacts avec des chercheurs nord-américains que je côtoie toujours.
L’opportunité de pratiquer des sports que j’adorais : le surf – on en a déjà parlé ! – mais aussi la planche à voile et le kitesurf. Par manque de temps et aussi par choix car mon travail me passionne. Mais je recommande aux jeunes de faire beaucoup de sport, pour se vider la tête.
Malheureusement ce que l’on trouve : c’est-à-dire des substances telles que les perturbateurs endocriniens, les dérivés de plastiques... dans l’environnement et dont les effets notamment sur les poissons, mais aussi chez l’homme sont préoccupants.
Une machine à remonter le temps ! Je suis passionné d’évolution et je rêve d’une machine qui me permettrait de revenir sur certaines périodes qui comportent beaucoup de trous et sur lesquelles on ne peut faire que des hypothèses : comment la vie est-elle née ? Comment est-on passé d’un organisme monocellulaire à un pluricellulaire... ?
Que les hommes politiques deviennent raisonnables et arrêtent de nous mentir comme ils ont tellement l’habitude de le faire.
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du magazine Sciences Ouest