Je pense que l’on peut tout trouver. Ce qui importe, c’est ce qu’on en fait.
Portrait
Chercheur en mathématiques à Rennes
J’aurais été enseignante. C’est ce que je voulais faire quand j’étais petite et je me suis toujours laissé le maximum de portes ouvertes pour pouvoir exercer ce métier. J’ai passé mon agrégation puis une thèse à l’École normale, pour voir ce qu’était le monde de la recherche. Aujourd’hui, je suis chercheur à plein temps et j’enseigne quand même un peu.
Je suis très contente de cet équilibre.
Peut-être une maison à acheter ! Nous l’avions déjà repérée il y a un mois, mais des personnes avaient déjà fait une offre. Elle est de nouveau sur le marché...
Oui, notamment dans le choix de mon sujet de thèse. Je voulais travailler sur le théorique et le numérique et pour cela, il fallait que je remplisse mon dossier de candidature très rapidement. Je me suis tournée vers plusieurs personnes et une seule m’a répondu dans les temps !
C’est comme cela que j’ai fait ma thèse à Orsay, sur l’influence de la géométrie dans un phénomène physique : la supraconductivité.
Une partie de mon temps libre, de mes week-ends. J’ai tendance à accepter toujours plus de missions, sans en enlever... Je fais par exemple partie du comité national du CNRS et du comité d’organisation de plusieurs colloques qui ont lieu prochainement et il faut essayer de tout gérer et d’avancer sur les différents projets en parallèle.
Rien ! Je pense que l’on peut tout trouver. Ce qui importe, c’est ce qu’on en fait. Et c’est à l’Homme de mesurer ces risques.
Quelque chose qui me débarrasserait des tâches du quotidien, comme les courses, les courriers administratifs, les réservations d’hôtel et de billets de train !
Ma famille ! Je suis prête à faire plus d’un millier de kilomètres dans un week-end pour aller voir mes neveux et nièces souffler leurs bougies.
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du magazine Sciences Ouest