« Les moisissures sont magnifiques »

Portrait

N° 419 - Publié le 30 avril 2024
© MATHIEU LE GALL
L'épreuve par 7
Monika Coton
Professeure des universités à l’UBO¹, spécialiste en écologie microbienne et diversité fonctionnelle des champignons.

Magazine

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Qu'est-ce qui vous motive à aller travailler tous les matins ?

C’est un métier passion depuis toujours, on travaille sur tellement de projets diversifiés avec différents partenaires que c’est un moteur. J’ai l’envie d’apprendre constamment… et surtout de transmettre via nos cours aux étudiants.

En quoi vos missions sont-elles utiles ?

Répondre à certaines attentes de la population. C’est le cas de Mynion2, mon projet de sciences participatives qui vise à lutter contre le gaspillage alimentaire en proposant des recommandations adaptées.

Que jugez-vous indispensable à votre quotidien ?

Le travail en équipe est essentiel. Préparer des étudiants pour leur futur métier, les voir progresser et à la fin de leur doctorat, ils deviennent des collègues. Je trouve aussi mon équilibre dans l’aviron de mer que je pratique quatre fois par semaine.

Avez-vous déjà eu envie de changer de métier ?

Avant d’être enseignante-chercheuse, je rêvais d’être ingénieure de recherche car j’adorais le travail à la paillasse et gérer des projets.

Si vous pouviez voyager dans le temps, quand iriez-vous ?

Dans le passé pour rencontrer de grands chercheurs comme Marie Curie, qui s’est battue pour avoir sa place et qui a fait de grandes découvertes.

Quel est votre livre de chevet ?

Je lis toutes sortes de livres, mais mon coup de cœur quand j’étais jeune c’était Orgueils et Préjugés de Jane Austen. Je l’ai même offert à ma fille !

Rêvez-vous parfois de votre travail ?

Évidemment ! Je rêve des manipulations en cours et je me réveille pour noter ce qu’il faut faire…

FABIO PERRUCHET

1. Université de Bretagne Occidentale.
2. Mycotoxin migration.

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