« La pression de l’immédiateté nous fait parfois perdre le sens de ce que l’on fait »
Portrait
Enseignant-chercheur à l’Institut Agro Rennes-Angers et directeur de l’École doctorale EGAAL¹.
J’aurais sûrement exploré le monde de la musique en expérimentant une grande diversité d’instruments !
Depuis une dizaine d’années, j’ai su trouver ma place dans les enjeux actuels et contribuer à la transition écologique.
Oui, à travers des rencontres fortuites. Les événements scientifiques sont l’occasion d’échanger avec des collègues qui peuvent nous permettre de changer de position ou d’orientation dans nos recherches.
Je pense que la pression de l’immédiateté nous fait parfois perdre le sens de ce que l’on fait. Il faut être vigilant, prendre le temps de la prise de recul sur nos activités et analyser notre place dans les enjeux sociétaux.
Une intelligence artificielle qui remplacerait les chercheurs. Le caractère honnête et rigoureux de la recherche serait alors interrogé, et la confiance en la science altérée.
En considérant l’éco-anxiété qui touche particulièrement les jeunes, je dirais la découverte de méthodes efficaces de stockage du CO2, respectueuses de l’environnement.
Si on parle de rationalité dans les sciences, elle est de mon point de vue transitoire car elle se base sur des théories qui peuvent être contredites et falsifiables. Il y a donc un doute à partir du moment où des travaux ne sont pas reproductibles.
1. Écologie, géosciences, agronomie, alimentation.
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