La crépidule fait partie du paysage
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Originaire des États-Unis, la crépidule n’est plus considérée comme invasive dans la rade de Brest. « La phase de prolifération intense est derrière nous, ce mollusque constitue maintenant un habitat à part entière », estime Antoine Carlier, chercheur à l’Ifremer(1). L’accumulation de coquilles favorise l’installation d’autres espèces, comme des huîtres plates ou des petits crustacés. Fin avril, le chercheur a mené une campagne sur trois sites en rade de Brest. Les scientifiques veulent déterminer comment l’abondance de crépidules influence le reste de la biodiversité. Depuis les années 2000, la quantité de crépidules a diminué. La cause de ce déclin n’est pas connue. L’hypothèse la plus probable est une pollution. Cela expliquerait pourquoi certains secteurs sont recouverts de coquilles vides, tandis que d’autres abritent une population encore importante.
(1) Dyneco-Laboratoire d’écologie benthique côtière.
Antoine Carlier
tél. 02 98 22 43 91
Antoine.Carlier@ifremer.fr
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