"J’adore observer la nature : de la forêt aux étoiles en passant par la mer ! "
Portrait
Directeur de la station Ifremer de Lorient. Spécialiste en technologies des pêches.
Instituteur. Je suis un naturaliste dans l’âme et depuis tout petit j’adore observer : de la forêt aux étoiles en passant par la mer ! Très jeune, j’ai acquis un microscope et un télescope. J’aurais aimé apprendre la nature à mes élèves, mais aussi la poésie, la littérature ou la musique...
Tout seul, rien. En science tout est travail d’équipe, et dans mon domaine cela inclut les professionnels de la pêche. C’est ensemble que nous trouvons des solutions de pêche sélective pour préserver la ressource et l’environnement. Et, même si les choses s’accélèrent en ce moment, il reste encore beaucoup à trouver.
Pour moi il n’y a pas vraiment de hasard. C’est en cultivant une dynamique de succès, de progrès, de confiance en soi et en les autres que l’on crée des situations favorables. En ayant une attitude positive, c’est-à-dire en ne regardant pas les choses comme des problèmes, mais plutôt comme des solutions à trouver.
Pas ma passion ! D’ailleurs, je n’imagine pas travailler sans passion. Un peu d’argent peut-être en décidant de revenir dans le domaine de la recherche... Le nord parfois, au gré d’orientations stratégiques successives quelquefois divergentes... Mais j’arrive toujours à retrouver ma boussole.
Étant un développeur, quelqu’un qui cherche des solutions, je pense que tout mérite d’être trouvé. Après, bien sûr, tout dépend de l’utilisation que l’homme fait de ces découvertes. En technologies des pêches, par exemple, les outils acoustiques permettent de mieux quantifier et identifier les espèces de poissons - ce qui est leur vocation -, mais ils peuvent être utilisés pour pêcher mieux ou plus...
La maîtrise de l’ubiquité ! Car, outre mon travail, j’ai beaucoup de passions : l’astronomie en amateur, la pêche en mer, la photographie, la musique..., ainsi qu’une vie de famille. J’aimerais pouvoir vivre plusieurs vies en parallèle.
L’expérience de la vie et de la mort. Je n’aurais peut-être pas dit cela à trente ans..., mais mon esprit scientifique doute du fait qu’un jour il ne sera plus rien.
TOUS LES PORTRAITS
du magazine Sciences Ouest