Tout est questionnable et re-questionnable.
Portrait
Designer de recherche - chercheur en design
Infirmier ! J’avais pris deux options après le bac : l’école d’infirmières(1) et l’école de design. Et c’est dans cette dernière que j’ai été admis ! On a l’impression que ces deux métiers n’ont rien à voir l’un avec l’autre mais en fait ils ont un point commun : l’écoute et l’empathie y sont très importantes. Il faut savoir se mettre à la place des autres pour ressentir ce qu’ils ressentent.
Les chercheurs ne trouvent pas, ils découvrent ! Personnellement, je n’ai rien découvert. J’aide les autres à traduire les choses de façon objective.
Oui, bien sûr ! Je pense notamment à la manière dont j’ai découvert le design : c’était à un salon de l’étudiant. J’étais passé devant le stand de l’école de design en disant : « Ouh là, pour entrer là-dedans il faut savoir dessiner. » Et puis une étudiante m’a rattrapé pour m’expliquer que non ! Que l’école est là pour nous l’apprendre.
Perdu ? Non, je ne vois pas : je passe mon temps à gagner des choses... Je ne peux même pas dire ma naïveté car j’espère la garder encore et j’espère surtout ne jamais perdre mon esprit critique, essentiel en recherche.
Rien, ce serait triste. Tout est à découvrir, tout est questionnable et re-questionnable. Et c’est quand on fixe des limites que l’on crée des dogmes...
Celle qui trouverait le sens de la vie ? Un peu comme dans le film H2G2, tiré du livre Le guide du voyageur intergalactique, dans lequel les humains fabriquent une machine pour répondre à cette question.
L’amour, la façon dont les humains se comportent les uns avec les autres, bref les relations sociales en général. Le cerveau humain est vraiment une boîte noire. Et même si on comprend de plus en plus de choses, il y aura toujours une boîte plus petite à l’intérieur.
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du magazine Sciences Ouest