La découverte d’une énergie totalement propre et renouvelable serait pour moi le rêve absolu.
Portrait
Chercheur en physique et chimie des matériaux
Traducteur ! Mais pas dans n’importe quel domaine : je voulais être traducteur pour film, en anglais. Aujourd’hui, je traduis des publications scientifiques...
Ce n’est pas si loin !
En ce moment, je cherche plutôt à me trouver une nouvelle place dans la société. Je prends du recul sur ma carrière et mes activités de chercheur et je réfléchis vers quoi je pourrais me tourner, après dix années passées à diriger un laboratoire. Peut-être revenir vers des approches de terrain...
Oui, beaucoup. C’est ce qui a gouverné mes choix et ma carrière. Notamment, il y a neuf ans, quand j’ai quitté Strasbourg pour l’ouest de la France avec ma famille. C’était un pari. J’ai laissé faire le hasard pour les rencontres, les contacts et tout s’est bien passé. Bien sûr concernant les activités du laboratoire, il y a quand même une grosse part de travail !
Une certaine naïveté qu’il est bon d’avoir car elle permet de ne pas trop voir à l’avance ou de prêter attention aux problèmes qui pourraient surgir...
Même si c’est ce qui définit le métier de chercheur, je me demande aujourd’hui si nous avons vraiment besoin de comprendre tous les mystères de la vie, de tout trouver ? J’ai, par exemple, travaillé vingt ans sur la recherche de nouveaux plastiques ; certes, ils sont utiles, mais pas pour la planète. On ne sait pas complètement les traiter ni les éliminer.
La découverte d’une énergie totalement propre et renouvelable. Ce serait pour moi le rêve absolu. Car c’est l’énergie qui conditionne les transports, les mouvements et les échanges indispensables aux êtres humains.
Le sixième sens ! Je suis sûr qu’il existe chez certaines personnes. Cela me fascine et je n’y vois aucune explication rationnelle.
TOUS LES PORTRAITS
du magazine Sciences Ouest