L’industrie s’invite à l’école de chimie
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Des molécules actives en cancérologie sont réalisées à l’école de chimie.
«Pour continuer à être innovant, il est imprtant de rester proche des laboratoires de recherche et des universités », explique Rachel de Luca, directrice de Séripharm. L’entreprise de chimie fine a choisi de mener un de ses projets de recherche interne à l’École nationale de chimie de Rennes (ENSCR).
Il s’agit de la mise au point de molécules actives pour la cancérologie, un secteur en plein essor à cause du développement de résistance à certains traitements et des effets secondaires.
« Nous n’aurions pas pu développer ce projet de recherche très amont dans nos locaux, qui sont réservés en priorité à la production pour l’industrie pharmaceutique », explique Marc Venet, le directeur scientifique de Séripharm.
Dans le cadre de l’accord de coopération officielle, signé le 3 avril dernier, l’école met un laboratoire et une personne à disposition de l’entreprise. Docteur en chimie appliquée à la pharmacologie, Yazan Elsafadi (photo), est accompagné par un chef de projet de Séripharm et deux encadrants de l’ENSCR. Ce partenariat permet en outre aux doctorants de l’école de travailler dans un contexte industriel, sur des projets comportant des clauses de confidentialité. L’ENSCR, qui fête cette année ses 90 ans, compte construire, d’ici fin 2010, une halle technologique pour accueillir des projets de taille préindustrielle avec d’autres entreprises.
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