Une journée pour dormir

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N° 263 - Publié le 17 novembre 2014

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Le manque de sommeil touche de plus en plus de gens. Notre mode de vie et les nouvelles technologies n’y sont pas étrangers.

«Nous dormons beaucoup moins qu’il y a dix ans. Et pourtant la physiologie humaine n’a pas changé. » À l’occasion de la journée nationale du sommeil, le 18 mars prochain, Sylvie Esnault, du centre du sommeil de Brest, tentera de faire comprendre qu’un bon sommeil est primordial pour l’homme.

Dans cet établissement, comme dans le centre rennais Guillaume-Régnier, les neurologues analysent le sommeil des patients atteints de troubles, comme l’insomnie chronique, celle qui empêche de dormir plusieurs nuits par semaine. Elle touche 20 à 40% de la population. « On constate une augmentation, même si elle n’est pas flagrante, note le docteur Mourtada, du centre Guillaume-Régnier, c’est aussi parce que les gens viennent plus facilement consulter qu’avant. »

Depuis quelques années, Sylvie Esnault a remarqué qu’une autre pathologie, “technologique”, faisait sont apparition. « Internet, les jeux vidéo, le téléphone portable. Toutes ces stimulations gênent l’endormissement. Et les jeunes sont particulièrement touchés. » Le message ne passe pas toujours facilement.« Nous devons parfois insister sur le fait qu’il ne faut pas de télévision dans la chambre », ajoute Réda Mourtada.

Quant à l’espoir que l’avancée des programmes télé incite les gens à se coucher plus tôt.« Cela peut aider, répond Sylvie Esnault, mais reste que la fin du deuxième film, ça n’est pas un signal biologique pour aller dormir ! »

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