Les énergies marines émergent

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N° 254 - Publié le 9 décembre 2014
© Emmanuel Donfut/In Vivo Environnement

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Inaugurée en mars, immergée à l’embouchure de l’Odet, l’hydrolienne Sabella donne un nouveau départ à l’exploitation des énergies de la mer en Bretagne.

Depuis le mardi 1er avril, par 19 mètres de fond, balistes, congres et lottes finistériens ont une nouvelle voisine, qui n’a en commun avec un ver marin que son nom : Sabella. Première hydrolienne marine française, elle repose, pour 4 à 6 mois, à l’embouchure de l’Odet. Pour Hervé Majastre, ingénieur chez HydroHelix Énergies (29), l’entreprise membre du consortium(1) porteur du projet, l’inauguration de Sabella D03 est « un acte symbolique. »

« L’intérêt est d’étudier la réaction de l’écosystème marin à la présence de l’hydrolienne. L’embouchure de l’Odet n’est pas une zone de très forts courants. Les données enregistrées sur l’évolution de la structure métallique ainsi que sur l’énergie produite ne seront qu’indicatives. Elles constitueront néanmoins une base de réflexion pour les futures machines, trois fois plus grandes que celle inaugurée à Bénodet. » Hervé Majastre parle d’hydroliennes Sabella D10 et du projet Marenergie, dont la finalité est d’immerger cinq machines pouvant développer 1MW.

Le lancement du projet est différé par manque de fonds. Mais, devant l’engouement des élus et des médias pour le projet, les partenaires industriels se disent décidés à poursuivre l’aventure. L’optimisme est d’autant plus fort chez HydroHelix Énergies que Jean-Yves Le Drian, président du conseil régional, a annoncé, lors de la présentation au public de Sabella D03, sa volonté de créer un centre de recherche et d’essais sur les énergies marines en Bretagne.

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